De Southampton à Paris en train et à pied

Écrit le dimanche 31 juillet 2011 vers 9 h 20

Le samedi 30 juillet, la sortie du Celebrity Éclipse s’est passée à la vitesse de l’éclair. La veille, dès la fin du souper en compagnie de Ginette et Denis, nous mettons les valises à l’extérieur de la chambre au plus tard à 23 h. Chaque valise porte une étiquette numérotée (nous 16). Se présenter dans la salle de spectacle à 8 h en avant.

Le soleil se lève à 5 h 30, heure d’accostage à Southampton (lieu de départ en 1927 du Titanic).

À 8 h 5, on est presque précipité hors le CE, pas de douane, malgré les avertissements. À 8 h 10, nous voici à la gare de train de Southampton. Le train part à 8 h 13 et file au travers de la campagne anglaise.

À 10 h 41, on débarque à la Gare Victoria. Pour 20 Pounds (environ 33 $C), le taxi suit le trafic intense jusqu’à la gare internationale St-Pancras. C’est la « journée noire » pour les déplacements en Angleterre et en France (la plus lourde pour les embouteillages sur les routes, les trains et les aéroports). Même l’Eurostar (parti à 14 h 02 heure de Londres, soit 15 h 02 heure de Paris) doit faire un arrêt non planifié (environ 1 minute) en arrivant à Calais à cause d'une surchauffe du réseau ferroviaire.

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À bord, en classe Premier standard, c’est le confort total avec un léger repas avec vin Bordeaux pris à 310 km/h sous la Manche. Environ 30 % du temps est en tunnel. Lorsque le paysage est là, les vaches passent vite. Seul inconvénient, à l’entrée et la sortie des tunnels, la pression est forte et on la ressent aux oreilles et aux jambes.

17 h 23 : arrivée à l’heure prévue à la Gare du Nord. Nous arrivons à pied à 18 h 10 (enfin) à l’Hôtel Albert1er, 162 rue La Fayette. Le GPS nous a fait faire un détour inutile autour du quartier parmi une foule colorée un peu éméchée par cette fin de samedi après-midi.

La chambre est petite, mais confortable. L’ascenseur, en triangle, le plus petit jamais vu,  peine à contenir nos deux valises et Ginette.

Vers 20 h, nous prenons une première marche et achetons deux sous-marins dans une boulangerie et une bouteille de vin Château Lissac (Saint-Chinian) à 3 Euros.

Vers 21 h 30, via Skype, on appelle parents et amis. Faut tenir compte du décalage horaire. Notre fils Frédéric à Burnaby, BC répond et là bas il est midi trente.

Après une nuit réparatrice, en route à pied vers l’Arc de Triomphe Étoile et le parc de Monceau.