dimanche 24 juillet 2011

St-Petersbourg jour 2 et Tallinn

Écrit le lundi 25 juillet vers 05h30 (Montréal + 6h)
Jour 2 à St-Petersbourg : Toute une course à obstacles vers le palais Peterhof et le musée l’Hermitage par 33,5 degrés et des milliers de touristes un samedi de juillet. Notre guide (Nathalie et non Violetta) nous démontre toute la profondeur de sa culture (7 langues) et de son sens de l’organisation. À 7 h 30, on part pour le Palais de Peter. La ville dort et on constate que celle-ci porte encore les signes de la présence du régime soviets. La corruption a remplacé le communiste. Même la qualité de la viande n’est pas fiable. Ceux qui ont un peu plus d’argent vont en auto magasiner en Finlande (4 h de voiture) ou à Tallinn (par transbordeur : 1h).


Après les années sombres du communistes, les églises ré ouvrent depuis quelques années, mais des vieux trains rouillés (voir photo) circulent conduits par des mamas russes qui fument au volant.

Après avoir traversé la ville (elle demande au conducteur de faire de petits détours pour nous montrer tel monument, édifice ou au quartier), nous arrivons au Palais de Pierre Le Grand (fondateur e la ville) 45 minutes avant l’ouverture à 9 h.
À l’intérieur, pas de photos. D’autres mamas au visage sévère surveillent dans chaque salle. Les temps de visites sont stricts. Mais, je réussis à filmer 15 secondes. Cet empereur a eu avec Catherine (2e femme beaucoup plus jeune et qui devra s'exiler en France à la mort de son mari ; de là les mots biens connus dans une chanson 'Catherine de Russie') trois enfants vivants et 5 décédés à la naissance (ils devaient tous s’appeler Pierre : pas de chance ! ). Le palais principal est rempli d’œuvres du 17e et 18e siècle (le plus souvent commandé) provenant des plus grandes capitales de l’époque.

Les jardins de type français sont extraordinaires. Une première photo montre Ginette dos à la Mer baltique et l’autre photo nous dos à une fontaine dans le jardin de Catherine.



À 11 h, c’est la bousculade 4 000 à 5 000 personnes (dont beaucoup de Russes qui viennent se marier ou prendre des photos de mariage) assistent à l’ouverture des jets d’eau (3 minutes de frénésie).

À quelques minutes du Palais, on dîne (excellent repas). Le bus revient au centre-ville et notre guide est si efficace, malgré les neuf Roumains avec nous qui n’ont aucune discipline, que nous réusissons à tuer 45 minutes (alors que l'objectif était 30 minutes) nous assistons à un baptême dans une église orthodoxe. Impressionnant.
À 14 h, un four nous attendait au Musée l’Hermitage. À l’intérieur plus de 40 degrés, des milliers de personnes s’entrecroisent par des portes étroites. Cela prend 3 ans pour voir chacune des 7 millions d’œuvres au rythme d’une minute par œuvre. Nathalie nous guide à grande vitesse déballant toutes ses connaissances, son humour. Les photos sont permises (sans flash, sauf pour les roumains qui se font avertir chaque fois), sauf dans certaines salles d’expositions temporaires, dont certaines comprenant une centaine de tableaux de peintres impressionnistes (Monet, Manet, etc.)

À 16 h, on ressort vivant, suant à grosses gouttes. On a survécu. Quelle richesse!

On revient sur le CE où au Martini Bar, avec nos nouveaux amis de Gatineau, Josée et Mario, je prends un real dry martini like on the TV.

Le bateau repart à 17 h 30 pour Tallinn en Estonie, indépendante de l’URSS depuis 20 août 1991. Nathalie nous a un peu décrit cette ancienne république russe d’influence finlandaise et russe qui cherche à se rapprocher de l’Europe pour tenter de se distancer de 19 insurrections en 1 100 ans ! Attention, comme à St-Petersbourg, ne pas porter de bijoux de valeur ; les voleurs à la tire sont partout. Comme en Finlande, la devise locale c’est l’Euro. Cette monnaie est acceptée dans tous les pays visités, même l’Angleterre. Mais la carte de crédit demeure le moyen le plus efficace. La plupart du temps, les reçus indiquent la transaction en $C.
On arrive à Tallinn à 8 h le dimanche 24 juillet par 20 degrés, soit Montréal + 7 h, car on recule d’une heure. La ville de 400 000 h [environ 100 000 h ont quitté la ville en 1991, certains retournant Russie, la plupart immigrant vers l’Europe] paraît austère, mais plus propre que St-Petersbourg. 40 % de l’économie de la capitale est relié au tourisme. Le tour de la vieille ville parfois sous la pluie et tantôt sous un bon soleil nous rappelle le secteur du Petit Champlain à Québec en 15 à 20 fois plus gros. On se promène dans des rues étroites virevoltant autour de plusieurs cathédrales, églises, musées, restaurants et magasins. La guide prend beaucoup [trop] de temps à répondre à des questions sur l’histoire [Certains touristes devraient lire la documentation distribuée la veille vers 19h00 ou s’intéresser à l’histoire des pays visités avant de voyager]. Certains font des crises de nerfs s’ils n’ont que 5 minutes pour magasiner. Heureusement, une bonne averse, prolonge le plaisir [!] du magasinage. On en profite pour acheter en vitesse un cadeau bien estonien pour notre fille Lyne-Marie qui doit accoucher vers le 20 août d’une petite fille [Justine].
À midi, on assiste à un concert [payant] par un ensemble d’instruments à cordes dans l’église St-Nicolas, construite en 1230, détruite une fois par un incendie et une autre fois lors de la Seconde Guerre mondiale. Pas de photos, mais comme plusieurs, je réussis à en prendre quelques-unes avant et à enregistrer le son de deux pièces.

On dîne aux brioches et café corsé (sur le bateau c’est dilué pour voir peu de différence avec le coke) dans un resto très convenable. Le magasinage continue après. Un groupe d’Iraniens de Toronto veulent tout acheter.
La photo de Pierre est prise entre les deux tours à la sortie de la vieille ville.

Le Celebrity Eclipse repart pour Stockholm à 17 h, sous 24 degrés. On recule l’heure encore d’une heure (Montréal + 6 h). À 5h30 du matin (18,5 degrés) le bateau navigue déjà entre les centaines d’îles où les suédois ont des chalets.

1 commentaire:

Suzie a dit…

Si toi Pierre tu as souffert de la chaleur, ça devait être vraiment intenable! Je retiens tout de même que vous découvrez des lieux vraiment impressionnants, chargés d'histoire et que vous aurez des images fabuleuses à nous montrer à votre retour.
À bientôt